Béatrice Oiry
Séquence 1/7 : Béatrice Oiry, professeur d'exégèse à l'Institut Catholique de Paris et auteure de l'ouvrage Le temps qui compte paru aux éditions Peeters (2021), nous parle de Samuel dans l'historiographie biblique.
Séquence 1/7 : Béatrice Oiry, professeur d'exégèse à l'Institut Catholique de Paris et auteure de l'ouvrage Le temps qui compte paru aux éditions Peeters (2021), nous parle de Samuel dans l'historiographie biblique.
Nous vivons des temps où nous cultivons sans répit notre image et où, centrés sur nous-mêmes, nous éprouvons un irrépressible besoin de nous nourrir des likes et de l'opinion des autres. Cette vie sous dépendance nous fait oublier l'essentiel : l'Autre, les autres. Notre regard malade de nous-mêmes n'observe plus le monde, ne s'en nourrit plus, ne se tourne plus vers Celui qui le dépasse. Pourtant, au-delà de moi, il y a les autres, il y a la vie, il y a Dieu. La prière, véritable « anti-selfie », me libère et me nourrit. En particulier, le Notre Père, joyau de simplicité et de verticalité, m'offre de cheminer au-delà de mes égoïsmes. Ce petit livre est une promenade intérieure à l'écoute des cieux, de l'audelà à l'au-dedans, où les mots de guérison tournés vers l'Autre invitent à l'ouverture et à la générosité plutôt qu'au repli sur soi.
Depuis plus de 15 ans, les coachs et médecins de Yu Pulse agissent face à l’épidémie du stress et de l’épuisement professionnel en Belgique. Une rencontre avec Isabelle Marionex.
"La foi est le franchissement d'un seuil très sensible, nous dit Marion Muller-Colard, ce seuil c'est le Vendredi Saint dans la tradition chrétienne. Jusqu'au vendredi Saint nous pouvons écouter la parole de Jésus de Nazareth comme une parole de sagesse à laquelle nous adhèrons plus ou moins, qui nous inspire plus où moins. Au-delà de ce seuil, les évangiles nous engagent à croire en la résurrection qui est quelque chose d'incroyable. Dans ce mouvement, nous quittons domaine de la raison et de la connaissance pour entrer dans celui de la confiance, une confiance qui nous projette vers l'avenir."
Théologienne, Chroniqueuse, Marion Muller-Colard est née à Marseille dans une famille protestante, mais c’est Strasbourg qu’elle a fait ses études de théologie. Elle est ensuite partie un an à Jérusalem, à l’institut Ratisbonne, pour se spécialiser en études juives. A son retour, elle a commencé un doctorat sur le Livre de Job. Parallèlement, devenue pasteur, elle a exercé des fonctions de médiatrice pénale et d’aumônier dans un hôpital. Elle est membre du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (2017).
"Aux tranquillisants, je préfère les intranquilles ... Et si vous êtes d'un naturel serein et posé, je ne voudrais en aucun cas introduire ce petit caillou dans vos âmes tranquilles. Quoique. Peut-être que je vous souhaite d'être un peu dérangés. Tout du moins, je vous souhaite le petit inconfort, la pointe d'impatience, le frémissement qu'il faut pour reprendre la route millénaire qui étire la pâte humaine et la révèle à elle-même."
En relisant sa propre expérience, mais également l'Evangile et de grandes œuvres littéraires, Marion Muller-Colard nous invite, dans ce très beau livre, à partager notre condition d'intranquilles. Accueillir le dérangement, voire l'inquiétude, c'est lutter contre l'engourdissement qui nous ferait passer, dit-elle, "à côté d'un trésor sans le voir".
Théologienne, Chroniqueuse, Marion Muller-Colard est née à Marseille dans une famille protestante, mais c’est Strasbourg qu’elle a fait ses études de théologie. Elle est ensuite partie un an à Jérusalem, à l’institut Ratisbonne, pour se spécialiser en études juives. A son retour, elle a commencé un doctorat sur le Livre de Job. Parallèlement, devenue pasteur, elle a exercé des fonctions de médiatrice pénale et d’aumônier dans un hôpital.
Dans cette séquence, Marion Muller-Colard nous parle de son attachement à la figure de Job et nous livre une lecture personnelle du livre éponyme.
Théologienne, Chroniqueuse, Marion Muller-Colard est née à Marseille dans une famille protestante, mais c’est Strasbourg qu’elle a fait ses études de théologie. Elle est ensuite partie un an à Jérusalem, à l’institut Ratisbonne, pour se spécialiser en études juives. A son retour, elle a commencé un doctorat sur le Livre de Job. Parallèlement, devenue pasteur, elle a exercé des fonctions de médiatrice pénale et d’aumônier dans un hôpital.